vendredi 20 mai 2011

LA FAMILLE DURAND DE LA RUE MARENGO

AVEC LA COLLABORATION DE MON COUSIN MARCEL AIDANE
LA FAMILLE DURAN DEVENUE DURAND D'ALGER EST ARRIVEE A ALGER EN 1391 SUITE A L'INQUISITION MEDIEVALE.
SIMON BEN SEMAH DURAN  DEVINT LE PREMIER RABBIN SALARIE. AVEC SON MAITRE RIBACH IL REUNIFIA LE JUDAISME D'ALGERIE

Rabbi Tsemah Astruc DURAN  notre ancêtre le plus ancien identifié est né à Palma de Majorque vers 1340. Il fut rabbin et enseignant dans sa ville natale. Il eut parmi ses disciples Rabbi Chmouel Halave, et son fils CHIMRONE. (SIMON)
Rabbi CHimrone Ben TSemah acronyme RACHBATS (SIMON BEN SEMAH DURAN ACRONYME RASHBAZ ) est né en 1360, lui aussi a Palma de Majorque. On ne connaît pas bien sa jeunesse. A Palma il fut aussi élève d’Ephraïm Vidal (martyrisé en 1391) et en Aragon de Rabbi Hasdaï Crescas et d’Ionah de Maestre (dont il épousa la fille, Bongoda). Il fit des études de philosophie, de sciences, de mathématiques, d’astronomie, de logique, de médecine et rabbiniques. Son œuvre la plus célèbre « Tachbets » (Techouvoth Chimrone Ben Tsemah) fut éditée sous forme de responsa. Dans « tachbets 52 » il précise : « J’ai abordé les études profanes scientifiques ou théoriques intellectuelles ou naturelles, médicales et la logique. Si nous nous sommes permis d’approcher ces sciences c’est pour pouvoir réfuter le libre penseur prétendant que la Thora est pure invention ».
Il exerça la médecine et la chirurgie à Palma Ses avis de rabbin étaient très appréciés : son professeur, Rabbi Ephraïm VIDAL n’hésitait pas à lui demander conseil. En Alger, Rabbi Tsemah devint rabbin. Rabbi Chimrone, son fils nota dans «yavine chemoua» «Mon père et maître était un sage». Au décès de Rabbi Tsemah, en 1404, fut organisé dans les Communautés juives du Maghreb et d’Espagne un service pour le repos de l’âme du défunt.
Rabbi Chimrone Ben Tsemah "Simon Ben Semah Duran" RACHBATS  (1360 – 1444)
Arrivé ruiné en Alger (1391) et ne pouvant exercer la médecine, les populations locales ayant recours aux marabouts et taleb (écrivain), dut accepter un emploi de rabbin salarié, en opposition aux avis d’Ezra et de Maïmonide qui interdisaient un salaire au rabbin.

Au décès de Tsemah Astruc,  son fils Chimrone (SIMON) le remplaça comme rabbin d’Alger.
Rabbi Chimrone (SIMON) respectait Rabbi Isaac Bar CHéchet. Quand le Sultan Ahmed (roi) nomma RIBACH juge des juifs d’Alger (Dayane) cela créa un malaise entre les deux rabbins: Rabbi Chimrone se considérait qualifié pour remplir cette fonction «en raison, disait-il, de mes connaissances rabbiniques et séculières» (Même Rabbi Isaac n’hésitait pas à le consulter sur des sujets qu’il lui demandait aussi de rédiger). Chimrone disait aussi que «le Sultan n’a pas à intervenir dans une question halakhique». Il rédigea, sur ce sujet, un responsa qu’il ne publia pas, Ribach ayant réussit à dissiper le malaise.
Ribach malade remit sa charge à Rachbats qui refusa de l’exercer du vivant du vieux rabbin. Il accepta le poste, au décès de Rabbi Isaac, à condition de ne point avoir à solliciter une approbation gouvernementale.
Rachbats a défini sa méthode de travail: «pour arriver à mes affirmations, je ne tâtonne pas comme les aveugles le long des murs et je prends une décision qu’après avoir examiné le cas avec soin. Je n’ai jamais pris de décision sur laquelle je sois revenue».
Ses décisions étaient toujours très courtes, elles s’appuyaient sur toutes les sources existantes, reprenant toutes les opinions, ne laissant aucune possibilité de controverse. Elles faisaient autorité chez les juifs d’Afrique du Nord. Elles ont été appliquées pendant des siècles. Ses responsa ont été cités par des Autorités tel Joseph Caro (Beit Joseph).

ŒUVRE DE RACHBATS
Rachbats, auteur de quatorze ouvrages dont la plupart furent imprimés en Amsterdam entre 1739 et 174I. Dans Tachbeths 128, il rappelle les conditions de vie des juifs en Espagne et au Maghreb, et fait mention de l’appel qu’il adressa (en vain) aux chefs de communautés en vue d’une «alya» collective et rapporte aussi des responsa de son père. Il acheva la rédaction de ses responsa en 1440.
Il a écrit
- des commentaires sur les traités de la Michna, du Talmud, de la Haggadah de Pessah, sur job, le problème des marranes qu’il considérait comme juifs.
Il rédigea à la demande de
- Ribach et de Rabbi Demaestre, 1394 les takanoth du mariage, appliquées durant des siècles.
- Ribach et de Rabbi Benastruc, l’interdit sur les dénonciateurs. «Maguen avoth» (bouclier des pères) est une polémique contre l’islam et le christianisme
- Dans «Kéchet ou maguen» (arc et bouclier) il présente son concept théologique sur la nature de D., l’éternité de la Thora, la venue du Messie, la résurrection. «Le judaïsme, dit-il, comporte seulement trois dogmes: l’existence de D., l’origine divine de la Thora, le châtiment».



MESSAOUDA AMIECH-DURAND MORTE A 108 ANS SURNOMMEE "RAMTE" SOEUR DE SIMON


MON ARRIERE GRAND PERE MATERNEL LEON BENZAQUEN

MON ARRIERE GRAND MERE MATERNELLE NEDJEMAH HASAN-BENZAQUEN
MA MERE ET MON FRERE AINE

MES PARENTS, MA TANTE ET LES TROIS FRERES

MA MERE ET SON AMIE DENISE DADOUN

MA GRAND MERE MATERNELLE ET SES ENFANTS
LES  ENFANTS DURAND QUELQUES ANNEES PLUS TARD
WILLIAM DURAND (frère des précédents)

UNE FETE FAMILIALE DANS LA CASBAH

MA MERE LYDIA ZAKINE NEE DURAND

MA MERE DANS LE MAGASIN

MA MERE AU JARDIN MARENGO

LA FAMILLE A ALGER PLAGE

MON ONCLE WILLIAM DURAND

MON GRAND PERE SOUS LE CASQUE

HELENE BENZAKEN-DURAND MA GRAND MERE MATERNELLE

MES ONCLES LEON ET WILLIAM DURAND

MON GRAND PERE MATERNEL JONAS DURAND (à gauche)

MA MERE EN DEUIL (2eme a gauche)

MON PERE ELIE ZAKINE

MA GRAND MERE MATERNELLE HELENE BENZAKEN JEUNE
FAMILLE DURAND

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